10 décembre 2025
Exposition / À lire et à voir chez Netto Oyonnax pour les fêtes samedi 13 décembre

Dans le cadre des animations de Noël et de fêtes de fin d’année proposées par le magasin Netto Oyonnax, mes livres seront disponibles dans cette enseigne samedi 13 décembre 2025 ainsi qu’un ensemble de photos (paysages) de Marie.
L’action des deux titres que j’ai sélectionnés, Chroniques oyonnaxiennes et Les fantômes de ma tante, se situe entièrement à Oyonnax pour le premier et en partie dans cette ville pour le second. Il s’agit de deux livres qui ont essentiellement pour but de divertir en cette période festive.
Les fantômes de ma tante est un roman humoristique dans lequel lectrices et lecteurs reconnaîtront la Fête de l’hiver dans certains passages. Les Chroniques oyonnaxiennes évoquent en courts chapitres une enfance à Oyonnax dans les années 60.
Merci de son accueil à la direction et au personnel du magasin Netto Oyonnax, en particulier à Céline qui est à l’initiative de cette animation. Merci également à Irène, attachée de presse à l’efficacité redoutable !
Quelques critiques à propos de ces deux livres :

« Un récit alerte et humoristique, guidé par la fantaisie et traversé par une logique de l'absurde, pour le plus grand plaisir du lecteur. »
« Logique de l'absurde, humour décalé et parodie d'humour anglais, Christian Cottet-Emard signe un de ses romans les plus drôles et les plus divertissants. Un véritable antidote à l'esprit de sérieux de notre époque. »
Joaquim Vaz de Andrade (Club Cigare Info)

« Chroniques oyonnaxiennes, (sous-titré tome 1, Boulevard de l'enfance – ce qui laisse présager une suite), rassemble des souvenirs d'enfance du narrateur dans la ville d'Oyonnax, une bourgade du Haut-Bugey dans les années soixante du vingtième siècle, avec ses maisons et ses ateliers, les parfums de buis, d'iris et de pivoine mais aussi de la matière plastique en fusion, puisque Oyonnax a été la vallée de l'industrie du plastique. Sont évoqués, outre parents et grands-parents, la dernière locomotive à vapeur, les petits commerces disparus, les promenades en forêt, les aïeux, des figures locales.
On attend avec impatience le tome 2 de ces chroniques savoureuses, à la fois oyonnaxiennes et universelles. »
Jean-jacques Nuel (L'annexe)
« Ch. Cottet-Emard sait donner à ses souvenirs d'enfance dans une petite ville où l'industrie est née de l'artisanat une dimension universelle. Il évite l'écueil de la nostalgie excessive pour mieux naviguer entre humour, tendresse et poésie d'atmosphère. »
Joaquim Vaz de Andrade (Club Cigare Info)

17:18 Publié dans Agenda/Rendez-vous | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël, fêtes, christian cottet-emard, magasin netto, oyonnax, exposition, animation, photographie, paysages, photo, chroniques oyonnaxiennes, ain, rhône alpes, les fantômes de ma tante, humour
06 décembre 2025
Mes deux livres adaptés à Noël et aux fêtes
Pour le divertissement :

« Un récit alerte et humoristique, guidé par la fantaisie et traversé par une logique de l'absurde, pour le plus grand plaisir du lecteur. »
« Logique de l'absurde, humour décalé et parodie d'humour anglais, Christian Cottet-Emard signe un de ses romans les plus drôles et les plus divertissants. Un véritable antidote à l'esprit de sérieux de notre époque. »
Joaquim Vaz de Andrade (Club Cigare Info)
Pour le recueillement :

01:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les fantômes de ma tante, roman, humour, fantastique, christian cottet-emard, veilleuses, poésie, recueillement, noël, fêtes chrétiennes, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, fêtes de fin d'année, kiosque hôpital d'oyonnax, ain, rhône alpes, bugey, france
11 juin 2024
Un extrait de mon roman humoristique LES FANTÔMES DE MA TANTE

Une crise de flemme
La flemme me saisit comme le brouillard emmaillote parfois la maison de ses immenses mains pour la poser au milieu de nulle part et la laisser flotter si haut dans les airs que les globes opalescents de l'éclairage public finissent par s'éloigner comme de petites planètes mortes.
J'ai connu de tels accès dès l'école maternelle, ce qui me vaut encore aujourd'hui une réputation de paresseux. Je pense pourtant que personne ne peut accéder au rang de pur paresseux. Un authentique paresseux serait une curiosité, une chimère, une merveille de la nature, une créature parfaite, mais jamais on ne verra un tel prodige puisqu'il refuserait tout simplement de sortir du ventre de sa mère. On peut certes s'approcher d'une telle perfection mais cela demande du travail et le travail est la malédiction de l'humanité.
Je m'étais enfin décidé à suivre le conseil de Pelham, à me précipiter chez la fée Clochette pour lui présenter mes excuses, mais elle n'était pas là. À l'évidence, je ne m'étais pas assez vite précipité. Si vous tenez absolument à vous précipiter, ne mettez pas trois jours à vous décider, c'est trop ; un jour suffit voire quelques heures si vous êtes un rapide. Un vieux voisin m'indiqua que la fée Clochette était partie en tournée pour une semaine, peut-être plus, pour défiler entre deux fanfares avec sa troupe d'échassiers dans les rues mal éclairées de quelques bourgades endormies. Je me disais qu'il était sans doute temps de lui faire la surprise de ma nouvelle opulence pour la délivrer de ce travail mais peut-être valait-il mieux attendre encore un peu. D'ailleurs, il est plus souvent urgent d'attendre qu'on ne le croit. Je rentrai donc chez moi pour me livrer à cette absence d'occupation.
Pelham et Miss Punket avaient déserté les lieux, ce qui me causa tout de suite un préjudice certain en ce qui concerne le service et la cuisine. J'en étais de nouveau réduit, comme dans mon ancienne vie besogneuse et solitaire, à me confectionner des sandwichs au thon en boîte avec de la mayonnaise en tube. Lassé d'avoir à les préparer moi-même, je finis par acheter des sandwichs tout prêts emballés dans des barquettes en plastique. Leur goût bizarre et leur consistance donnaient l'impression de mordre dans des éponges contenant des résidus de vaisselle.
Quant au service, juste un exemple : lorsque Pelham me servait le thé de l'après-midi et le café du petit déjeuner, je n'avais pas besoin de tourner la cuiller dans la tasse et dans le bol pour dissoudre le sucre puisque le consciencieux valet de chambre s'était préalablement acquitté de cette mission. J'avais donc renoncé sans peine au thé, même allongé de whisky, mais pas au café du matin dont la première gorgée me faisait grimacer parce que j'oubliais toujours que Pelham n'avait pas tourné la cuiller et que de ce fait, c'était comme si le café n'était pas sucré.
Heureusement, effectuer un point rapide me permit de trouver une astuce pour remédier à ce désagrément et à la fatigue supplémentaire que je ressentais à tourner la petite cuiller. Il me suffisait d'utiliser une cuiller à soupe pour mélanger le sucre à mon café matinal, ce qui me faisait gagner un certain nombre de tours de bol.
En matière d'énergie, il n'y a pas de petites économies, surtout au saut du lit (encore que le mot saut soit excessif pour qualifier ma manière de me lever. Je ne peux pas dire que je me réjouissais de cette situation. Seul le chartreux semblait goûter cette apathie qui m'aspirait comme en sont capables certains fauteuils profonds et mous, même s'ils sont bancals. Le matin, c'était lui qui me réveillait avec son haleine chargée et ses vibrisses qui me chatouillaient le nez et le menton.
Extrait de mon roman Les fantômes de ma tante, paru en février dernier.
En vente par correspondance ici ou en m'envoyant un mail : contact.ccottetemard@yahoo.fr
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, ce livre est en vente à la librairie Buffet d'Oyonnax et au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax. Il est aussi disponible au prêt à la médiathèque municipale d'Oyonnax, centre culturel Aragon.
22:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les fantômes de ma tante, roman, humour, christian cottet-emard, orage-lagune-express, littérature, blog littéraire de christian cottet-emard, fée clochette, pelham, antoine morasse, roman humoristique, flemme, chat, café




























